Malakoff
Malakoff est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud de Paris.
La commune de Malakoff est située en très proche banlieue parisienne : en effet elle est limitrophe du 14e arrondissement de Paris. Il est situé à 5 km du centre de la ville. Les communes limitrophes de Malakoff sont les suivantes : Au nord 14e arrondissement de Paris, au sud Châtillon, à l’est Montrouge et à l’ouest Vanves et Clamart. La superficie de la commune est de 2,07 km². La population était de 30720 en 2017.
En mai 1855 le général Aimable Pélissier succèda au général François de Canrobert et devint commandant en chef du corps expéditionnaire français en Crimée. Le siège de Sébastopol continuait depuis des mois. Il donna l’ordre de renforcer la pression sur les Russes de Sébastopol.
Le 8 septembre, les Français parviennent à s'emparer de la position fortifiée de Malakoff grâce à un assaut parfaitement coordonné par le général Patrice de Mac-Mahon. La forteresse devint alors intenable et les Russes l'évacuèrent après avoir détruit ses fortifications. Trois jours plus tard, la ville de Sébastopol finit par se rendre.
Bien que Sébastopol ait été défendue héroïquement et que son attaque eût coûté la vie à de nombreux Alliés, sa chute allait marquer le début de la défaite russe lors de la guerre de Crimée.
Pélissier est récompensé de la prise de Malakoff en devenant dès le 12 septembre 1855 le premier Maréchal de France du Second Empire. Il a reçu le titre de duc de Malakoff.
Horace Vernet (1789 -1863 ) avec sa peinture huile sur toile reproduit la journée la plus glorieuse et la plus décisive de la guerre de Crimée, bataille menée par le général Mac-Mahon.
Au sommet du monticule formé par la redoute de Malakoff, où gisent parmi des canons et des pieux des cadavres de soldats russes et de zouaves, le général Mac-Mahon, accompagné de ses aides de camp, le colonel Lebrun et le capitaine Borel, parle en désignant le sol à un officier anglais qui le salue, Devant le groupe, le caporal Eugène Lihaut plante le drapeau du général percé de plusieurs trous de projectiles.
Peu après le conflit, un entrepreneur du nom d’Alexandre Chauvelot créa à Vanves un parc d’attraction dédié à la guerre de Crimée dans lequel il reconstitua en plâtras la tour Malakoff. Les habitants du voisinage prirent l’habitude de dire qu’ils « habitaient Malakoff ». Ce qui finira par donner son nom, en 1883, à la nouvelle commune issue d’une séparation d’avec Vanves. La ligne de chemin de fer reliant Paris à Versailles, dont la gare de Vanves-Malakoff est inaugurée la même année, détermina cette séparation. La tour Malakoff est démolie en 1870 pendant le siège de Paris du fait de son usage comme cible par les cannoniers ennemis.
La commune de Malakoff est située en très proche banlieue parisienne : en effet elle est limitrophe du 14e arrondissement de Paris. Il est situé à 5 km du centre de la ville. Les communes limitrophes de Malakoff sont les suivantes : Au nord 14e arrondissement de Paris, au sud Châtillon, à l’est Montrouge et à l’ouest Vanves et Clamart. La superficie de la commune est de 2,07 km². La population était de 30720 en 2017.
La ville de Malakoff, tire son nom de l’ultime victoire française de la guerre de Crimée.
Malakoff était le nom d'une colline haute d'une centaine de mètres dans la partie est de la ville de Sébastopol. Cette appellation viendrait d'un certain Michel Malakoff, un marin dont la maison se trouvait sur le flanc de cette colline.
L'ouvrage, désigné en France sous le nom de Tour Malakoff, était, en réalité, une grande forteresse appelée par les Russes Korniloff. Les faces, suivant la configuration du terrain, lui donnaient une forme très irrégulière, ayant quelque analogie avec un rectangle dont les grands côtés avaient 300 mètres de longueur avec des murs d'une épaisseur allant de 90 à 150 centimètres.
Au centre du bastion se trouvait un réduit construit dans une vieille tour, la tour de Malakoff, dont il ne restait que le rez de chaussée complètement recouvert par un remblai de terre et blindé. Le nom de ce fortin avait fini par être étendu par les Français à tout l'ouvrage.
Cette forteresse était érigée au sommet de la colline de Malakoff au début des années 1850 pour défendre la ville contre une éventuelle attaque.
Malakoff était le nom d'une colline haute d'une centaine de mètres dans la partie est de la ville de Sébastopol. Cette appellation viendrait d'un certain Michel Malakoff, un marin dont la maison se trouvait sur le flanc de cette colline.
L'ouvrage, désigné en France sous le nom de Tour Malakoff, était, en réalité, une grande forteresse appelée par les Russes Korniloff. Les faces, suivant la configuration du terrain, lui donnaient une forme très irrégulière, ayant quelque analogie avec un rectangle dont les grands côtés avaient 300 mètres de longueur avec des murs d'une épaisseur allant de 90 à 150 centimètres.
Au centre du bastion se trouvait un réduit construit dans une vieille tour, la tour de Malakoff, dont il ne restait que le rez de chaussée complètement recouvert par un remblai de terre et blindé. Le nom de ce fortin avait fini par être étendu par les Français à tout l'ouvrage.
Cette forteresse était érigée au sommet de la colline de Malakoff au début des années 1850 pour défendre la ville contre une éventuelle attaque.
En mai 1855 le général Aimable Pélissier succèda au général François de Canrobert et devint commandant en chef du corps expéditionnaire français en Crimée. Le siège de Sébastopol continuait depuis des mois. Il donna l’ordre de renforcer la pression sur les Russes de Sébastopol.
Le 8 septembre, les Français parviennent à s'emparer de la position fortifiée de Malakoff grâce à un assaut parfaitement coordonné par le général Patrice de Mac-Mahon. La forteresse devint alors intenable et les Russes l'évacuèrent après avoir détruit ses fortifications. Trois jours plus tard, la ville de Sébastopol finit par se rendre.
Bien que Sébastopol ait été défendue héroïquement et que son attaque eût coûté la vie à de nombreux Alliés, sa chute allait marquer le début de la défaite russe lors de la guerre de Crimée.
Pélissier est récompensé de la prise de Malakoff en devenant dès le 12 septembre 1855 le premier Maréchal de France du Second Empire. Il a reçu le titre de duc de Malakoff.
Horace Vernet (1789 -1863 ) avec sa peinture huile sur toile reproduit la journée la plus glorieuse et la plus décisive de la guerre de Crimée, bataille menée par le général Mac-Mahon.
Au sommet du monticule formé par la redoute de Malakoff, où gisent parmi des canons et des pieux des cadavres de soldats russes et de zouaves, le général Mac-Mahon, accompagné de ses aides de camp, le colonel Lebrun et le capitaine Borel, parle en désignant le sol à un officier anglais qui le salue, Devant le groupe, le caporal Eugène Lihaut plante le drapeau du général percé de plusieurs trous de projectiles.
Peu après le conflit, un entrepreneur du nom d’Alexandre Chauvelot créa à Vanves un parc d’attraction dédié à la guerre de Crimée dans lequel il reconstitua en plâtras la tour Malakoff. Les habitants du voisinage prirent l’habitude de dire qu’ils « habitaient Malakoff ». Ce qui finira par donner son nom, en 1883, à la nouvelle commune issue d’une séparation d’avec Vanves. La ligne de chemin de fer reliant Paris à Versailles, dont la gare de Vanves-Malakoff est inaugurée la même année, détermina cette séparation. La tour Malakoff est démolie en 1870 pendant le siège de Paris du fait de son usage comme cible par les cannoniers ennemis.
Adresse:
Ile de France, Hauts-de-Seine, Antony, Montrouge, 92240