Place de l'Alma
La place de l’Alma est une place des 8e et 16e arrondissements de Paris.
Longue de 109 mètres, de forme circulaire, elle est située à la rencontre des avenues de New-York, du Président-Wilson, George-V, Montaigne et du cours Albert-Ier.
Ce site est desservi par la station de métro Alma - Marceau (sur la ligne 9) et la gare RER du Pont de l'Alma (sur la ligne C).
Elle tient son nom du pont de l'Alma qui commémore la bataille de l'Alma (1854) pendant la guerre de Crimée (1853-1856).
La place est créée par le décret du 6 mars 1858 et alignée, entre les avenues de New-York et du Président-Wilson, par un décret du 9 mars 1897.
La place est célèbre pour sa “Flamme de la Liberté”.
La Flamme de la Liberté est un monument surplombant l'entrée ouest du tunnel du pont de l'Alma, qui consiste en une reproduction en vraie grandeur de la flamme que tient la statue de la Liberté à l'entrée du port de New York.
Le monument qui mesure 3,5 mètres, se compose d'une sculpture de flamme en cuivre doré, reposant sur un socle en marbre gris et noir.
La Flamme de la Liberté a été offerte à la France par les États-Unis, en remerciement de la restauration accomplie en 1986 sur la statue de la Liberté, à l'occasion de son centenaire. Cette restauration avait en effet été menée par deux entreprises françaises : les Métalliers Champenois pour le travail du cuivre, et les ateliers Gohard pour la dorure de la flamme.
A la fin des travaux, Kevin McCarthy, avocat des Métalliers Champenois durant leur séjour aux États-Unis, a eu l'idée de faire réaliser la réplique exacte de la flamme afin de l'offrir à la France en signe de continuité de l'amitié franco-américaine, comme l'était déjà la statue de la Liberté elle-même, offerte par la France aux États-Unis.
L'International Herald Tribune, qui fêtait en 1987 son centenaire, a accepté de coparrainer la réalisation de ce projet. Une pleine page lançant un gigantesque appel au don fut publiée afin de recueillir les 400 000 dollars nécessaires aux travaux.
La Flamme de la Liberté a été réalisée par les Métalliers Champenois à Paterson, dans le New Jersey, et a été dévoilée le 10 septembre 1987, avant d'être envoyée en France.
Pour l’emplacement c’est la place de l'Alma qui fut choisi et Jacques Chirac l'inaugura le 10 mai 1989.
Sur le socle, une plaque commémorative rappelle cette histoire :
FLAMME
DE LA LIBERTE
REPLIQUE EXACTE
DE LA FLAMME
DE LA STATUE DE LA LIBERTE
OFFERTE AU PEUPLE FRANÇAIS
PAR DES DONATEURS
DU MONDE ENTIER
EN SYMBOLE
DE L'AMITIE FRANCO-AMERICAINE
À L'OCCASION DU CENTENAIRE
DE
L'INTERNATIONAL HERALD TRIBUNE
. PARIS 1887-1987
Quelque peu oubliée, la Flamme de la Liberté a bénéficié d'un regain d'intérêt lorsque Diana Spencer a trouvé la mort le 31 août 1997 lors d'un accident de la route dans le tunnel du pont de l'Alma, situé en dessous du monument. Le matin de l'annonce de sa mort, le monument a été recouvert de fleurs par des anonymes, et depuis lors, des admirateurs et des touristes viennent s'y recueillir, déposer des gerbes, y afficher des messages, des photographies de Diana, détournant la flamme de sa fonction initiale et la transformant spontanément en un autel à la mémoire de Diana.
Cette partie de la place est officiellement dénommée place Diana depuis 2018.
Longue de 109 mètres, de forme circulaire, elle est située à la rencontre des avenues de New-York, du Président-Wilson, George-V, Montaigne et du cours Albert-Ier.
Ce site est desservi par la station de métro Alma - Marceau (sur la ligne 9) et la gare RER du Pont de l'Alma (sur la ligne C).
Elle tient son nom du pont de l'Alma qui commémore la bataille de l'Alma (1854) pendant la guerre de Crimée (1853-1856).
La place est créée par le décret du 6 mars 1858 et alignée, entre les avenues de New-York et du Président-Wilson, par un décret du 9 mars 1897.
La place est célèbre pour sa “Flamme de la Liberté”.
La Flamme de la Liberté est un monument surplombant l'entrée ouest du tunnel du pont de l'Alma, qui consiste en une reproduction en vraie grandeur de la flamme que tient la statue de la Liberté à l'entrée du port de New York.
Le monument qui mesure 3,5 mètres, se compose d'une sculpture de flamme en cuivre doré, reposant sur un socle en marbre gris et noir.
La Flamme de la Liberté a été offerte à la France par les États-Unis, en remerciement de la restauration accomplie en 1986 sur la statue de la Liberté, à l'occasion de son centenaire. Cette restauration avait en effet été menée par deux entreprises françaises : les Métalliers Champenois pour le travail du cuivre, et les ateliers Gohard pour la dorure de la flamme.
A la fin des travaux, Kevin McCarthy, avocat des Métalliers Champenois durant leur séjour aux États-Unis, a eu l'idée de faire réaliser la réplique exacte de la flamme afin de l'offrir à la France en signe de continuité de l'amitié franco-américaine, comme l'était déjà la statue de la Liberté elle-même, offerte par la France aux États-Unis.
L'International Herald Tribune, qui fêtait en 1987 son centenaire, a accepté de coparrainer la réalisation de ce projet. Une pleine page lançant un gigantesque appel au don fut publiée afin de recueillir les 400 000 dollars nécessaires aux travaux.
La Flamme de la Liberté a été réalisée par les Métalliers Champenois à Paterson, dans le New Jersey, et a été dévoilée le 10 septembre 1987, avant d'être envoyée en France.
Pour l’emplacement c’est la place de l'Alma qui fut choisi et Jacques Chirac l'inaugura le 10 mai 1989.
Sur le socle, une plaque commémorative rappelle cette histoire :
FLAMME
DE LA LIBERTE
REPLIQUE EXACTE
DE LA FLAMME
DE LA STATUE DE LA LIBERTE
OFFERTE AU PEUPLE FRANÇAIS
PAR DES DONATEURS
DU MONDE ENTIER
EN SYMBOLE
DE L'AMITIE FRANCO-AMERICAINE
À L'OCCASION DU CENTENAIRE
DE
L'INTERNATIONAL HERALD TRIBUNE
. PARIS 1887-1987
Quelque peu oubliée, la Flamme de la Liberté a bénéficié d'un regain d'intérêt lorsque Diana Spencer a trouvé la mort le 31 août 1997 lors d'un accident de la route dans le tunnel du pont de l'Alma, situé en dessous du monument. Le matin de l'annonce de sa mort, le monument a été recouvert de fleurs par des anonymes, et depuis lors, des admirateurs et des touristes viennent s'y recueillir, déposer des gerbes, y afficher des messages, des photographies de Diana, détournant la flamme de sa fonction initiale et la transformant spontanément en un autel à la mémoire de Diana.
Cette partie de la place est officiellement dénommée place Diana depuis 2018.
Adresse:
Place de l'Alma, Paris