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Cimetière Latin Catholique de Ferikeuy

​C’est le plus grand cimetière catholique de la ville. 

Il abrite notamment les tombes de nombreuses familles levantines (Corpi, Botter, Tubini, Glavani, etc.) qui ont habité Istanbul au XIXème et au début du XXème siècle. Le terme de levantin était utilisé pour identifier les résidents d'origine européenne ou mixte de l'empire Ottoman de confession catholique, voire protestante.

L’actuel cimetière Catholique-Latin de Férikeuy (en Turc Feriköy) est la continuité de l’ancien cimetière  des Grands-Champs de Taksim ou Grand-Champs de morts (aujourd’hui occupé en partie par le jardin municipal “Taksim Gezisi).

Dès 1615, suite à la formation de la nouvelle ville, le cimetière des Grands-Champs fut un des plus grands cimetières pour les musulmans et ne tarda pas à devenir commun à toutes les inhumations catholico-latines.

Vers la moitié du XIXe  siècle , le cimetière ne se trouvait plus hors de la ville et le quartier de Péra y compris Taksim et ses alentours avaient atteints une telle importance démographique que la presence du cimetière fut jugée dangereuse pour l’hygiène publique.

En 1852 le gouvernement ottoman adressa un mémorandum aux diverses légations étrangères pour solliciter l’abandon du cimetière des Grands-Champs.

L’exhumation des sépultures devait être terminée au bout de trois ans à compter de la date du memorandum.

En échange, le gouvernement  ottoman a offert un terrain près de Férikeuy. Mais la guerre de Crimée (1853-1856) empêcha l’exécution de cette disposition. Mais en attendant, dans ce nouveau terrain, entouré d’une muraille construite aux frais de l’armée française, furent ensevelis les officiers et les soldats français morts dans les divers hôpitaux.

Déjà en 1863, il avait été procédé à l’exhumation d’un évêque, de trois officiers et de 134 soldats de l’armée française d’Orient.

L’exhumation générale réservée eut lieu du 29 février au 12 mars 1864. Du 14 mars au 19 mars on procéda à l’enlèvement de toutes les pierres recouvrant les tombes non réclamées.

Les ossements exhumés de l’ancien cimetière des Grands-Champs furent placés dans un ossuaire général construit à cet effet dans le nouveau Cimetière catholique-latin.

Les travaux pour la construction d’un monument commémoratif sont commencés en 1869 et sont terminés en 1871. Quelques travaux complémentaires furent accomplis en 1872 et en 1873.

La forme de ce monument est celle d’un sarcophage rectangulaire, percé au sousbassement Est, d’une porte cintrée donnant dans le caveau. A chacun des quatre angles, s’élève un obélisque.  Le monument et les quatre obélisques sont revêtus des pierres tombales recueillies de l’ancien cimetière des Grands-Champs, et taillées de façon à pouvoir entrer en combinaison les unes avec les autres. Cent soixante dix-huit pierres tombales sont utilisées pour le revêtement de ce monument.

 
La face antérieure (est) du monument
DIES MEI TRANSIERUNT.    ET IN NIHILUM REDACTI SUNT OMNES ARTUS MEI
( MES JOURS SONT PASSÉS.    ET TOUS MES MEMBRES SONT RÉDUITS À RIEN)

 
La face est et sud du monument
 
 
La face est et nord du monument
 
La face ouest du monument

Au dessus de la porte du caveau, figure une pierre tombale du XIVe siècle sur laquelle on lit une inscription latine gravée en caractères gothiques. Cette pierre qui provient du cimetière de Saint-François de Galata fut transportée, de là, en 1697, au cimetière des Grands-Champs.  Lors de l’exhumation générale elle est transportée ici. 
 
Elle porte l’inscription suivante   
SEPULCRUM DOMINI ANDRIOLI DE PAGANA, ET HÆREDUM SUORUM QUI OBIIT ANNO DNI MCCCXXXV DIE XV JUNII
(SÉPULCRE DE MONSIEUR ANDRİOLA PAGANA, ET DE LEURS HÉRITIERS, MORT EN L'ANNÉE 1335
DE NOTRE SEIGNEUR  LE QUINZIÈME JOUR DE JUIN)

Aujourd’hui, six carrés séparés les uns des autres par des allées divisent ce cimetière: Saints-Pierre-et-Paul, Saint-Joseph, Saint-Albert, Saint-Laurent, Saints-Anges Gardiens, Saint-Jean Chrysostome.
Plan du cimetière

Plusieurs monuments ont été érigés dans ce cimetière en l'honneur des soldats français et italiens morts pendant la guerre de Crimée.

Au milieu de la grande allée qui relie l’entrée du cimetière à la chapelle, au rond-point des carrés Saints-Pierre-et-Paul, Saint-Joseph, Saint-Laurent et Saints-Anges Gardiens, se trouve l’obélisque élevé à la mémoire des médecins et pharmaciens français de l’armée d’Orient décédés pendant la guerre de Crimée.
  
Vue intérieure du cimetière depuis la porte. A droite le carré St. Joseph, à gauche le carré de Saints-Pierre-et-Paul.
Juste en face l'obélisque érigé à la mémoire des médecins militaires français
 
Obélisque érigé à la mémoire des médecins militaires français morts pendant la guerre de Crimée
 
Le socle de l'obélisque
Face est de l'obélisque
 
Face nord de l'obélisque





























 
Face ouest de l'obélisque
Face sud de l'obélisque
 
























 

 
A l’intersection des carrés Saint-Joseph, Saint-Albert, Saints-Anges Gardiens et Saint-Jean Chrysostome, se trouve l’obélisque élevé à la mémoire des soldats de l’armée sarde, morts à l’hôpital  de Yenikeuy (en turc Yeniköy) pendant l’expédition d’Orient en 1855.

 
       L’obélisque élevé à la mémoire des soldats de l’armée sarde
 
Face nord de l’obélisque
 
À LA MÉMOIRE
DES SOLDATS DE L'ARMÉE
SARDE
MORTS À L'HÔPITAL DE
YENIKEUY AU MOMENT
DE L'EXPÉDITION
D’ORIENT

Face est de l'obélisque
 
EN L’HONNEUR ET À LA MÉMOIRE
DES MILITAIRES
DE ARMÉE SARDE
QUI ONT PÉRI
DANS L’ HÔPITAL DE YENIKEUY
EN 1855

Monuments militaires français

L’emplacement destiné à l’inhumation des militaires de l’armée française d’Orient est situé dans le “Carré Saints-Anges Gardiens”.

En 1863, le carré militaire français se développait sur quatre lignes, formant une sorte de quadrilatère. L’ossuaire, situé en 4e ligne, suivait les 3 premières qui contenaient 96 sépultures isolées.

Aujourd’hui, l’aspect de ce carré militaire est un peu différent de celui de l’époque de sa création. Bien que les sépultures de la première ligne n’aient pas changé de place, celles des autres lignes ont été disposées différemment et on en compte que 46 sépultures. 

 
Vue actuelle de la première ligne de sépultures
 
Les dèpouilles et les os des soldats français inhumés d’abord dans les cimetères de l’hôpital de la Paix, de Maslak, de Levend-tchiflik, de Maltépé, de Davoud-pacha, de Rami-tchiflik, de Veli efendi, de Quanlidja et des iles de prince,  au fur et à mesure,  sont transférés au cimetière Latin-catholique de Ferikeuy.
 
Après la première ligne, du sud au nord, nous notons les monuments-ossuaires suivants:
1. Ossuaire en forme de fortin
2. Ossuaire renfermant les restes des marins français
3. Monument commémoratif
4. Ossuaire renfermant  les restes des militaires français
5. Ossuaire en forme de fortin
6. Monument des soldats français morts à Andrinople

1. Ossuaire en forme de fortin
 
 
EXHUMATION 1862
                    
OSSUAIRE DES MILITAIRES FRANÇAIS
INHUMES DANS CE CIMETIÈRE EN 1854  55  56

2. Ossuaire renfermant les restes des marins français
 
A la fin de l’année 1882, le ministère français de la Marine fit procéder à l’exhumation des ossements conservés dans le petit cimetière de Thérapia et dans celui de l'ile de Khalki (aujourd'hui Heybeliada en turc) et à leur translation dans le carré militaire de Ferikeuy.
 

OSSUAIRE
RENFERMANT LES RESTES DES MARINS FRANÇAIS
MORTS EN 1854 1855 ET 1856
PENDANT LA GUERRE D’ORIENT
INHUMÉS D’ABORD
DANS LE CIMETİÈRE DE THERAPIA
ET DANS CELUI DE L’ILE DE KHALKI
PUIS TRANSFÉRÉS ICI EN 1882


3. Monument commémoratif
 
L’ossuaire général renfermait au début, les restes de 3000 soldats de l’armée française d’Orient, enterrés à cette époque dans la cimetière de Ferikeuy. Le monument commémoratif en forme de forteresse, qui s’élève sur cet ossuaire, a été construit sur les dessins et par les soins de l’abbé Don Antonio Giorgiovich.

Le monument portait à lépoque, les inscriptions suivantes:
“ARMÉE FRANÇAISE D’ORIENT, OSSUAIRE”, “ICI REPOSENT LES RESTES DE 3000 SOLDATS, INHUMÉS DANS CE CIMETIÈRE, EN 1854, 1855, 1856. Requiescant in pace”.

Du 9 mai au 31 octobre 1864, par ordre du maréçhal Randon, ministre de la guerre, et sous la direction du commandant de Lalobbe, chef de la mission militaire française à Istanbul, assisté par l’abbé Don Antonio Giorgiovich, furent executés les travaux d’exhumation des huit cimetières militaires français, afin de les réunir dans le cimetière catholique-latin de Ferikeuy:
                                     
                       Cimetière de Maslak……………………………… .................386      exhumations
                                       de Levent-tchiflik……………………….................1076
                                       de Maltepe, de Davoud-pacha
                                       et de Rami-tchiflik………………………................5032
                                       de Veli-efendi…………………………...................5415           
                                       de Quanlidja………………………………................385
                                       des îles des Princes……………………….................45
                                                                                                                   --------
                                                                                                    Total........12339     exhumations


Ces dépouilles furent déposées dans le carré militaire, à l’intériure de 6 caveaux, sur la même ligne de l’ossuaire déjà existant.


Le monument principal (commémoratif), au centre, élevé lui aussi la meme année, est un grand sarcophage ayant 6.28m de large et 4.5m de côté.   Il est surmonté d’un croix, ayant au dessous, et sculpté dans la pierre, à l’ouest, les armes impériales de France, à l’est, la croix de la Légion-d’Honneur.
 
Le monument commémoratif
 
Face ouest (antérieure) du monument. Les armes impériales de France 
 
Face est (postérieure) du monument.  La croix de la Légion-d’Honneur.

Plus bas, sont gravées les inscriptions suivantes:
 
La France a ses 26000 morts de Crimée qui reposent ici

À LA MÉMOIRE
DES MILITAIRES FRANÇAIS DÉCÉDÉS
Å CONSTANTINOPLE
PENDANT LA GUERRE D’ORIENT
1854  -  56     
 
Face est (postérieure) du monument
 
 
Face nord du monument

EXHUMATIONS
1864
CANLIDJA
MASLAK
LEVEND TCHIFLIK
 
Face sud du monument

EXHUMATIONS
1864
MALTÉPÉ
PHILDAMY
PRINKIPO

4. Ossuaire renfermant  les restes des militaires français 

En 1889, le capitaine Léon Berger, attaché militaire de l’ambassade de France, fit procéder à la translation dans l’enceinte du carré militaire, des restes de six officiers et de dix milles cinq cents soldats provenant du cimetière de l’hôpital de la Paix à Chichli.

 

OSSUAIRE
RENFERMANT LES RESTES DES MILITAIRES FRANÇAIS
MORTS EN 1854 1855 ET 1856
PENDANT LA GUERRE D’ORIENT
INHUMES D’ABORD
DANS LE CIMETIÈRE DE L’HÔPITAL DE LA PAIX À CHICHLI
TRANSFÉRÉS ICI EN 1889


5. Ossuaire en forme de fortin (Il porte les mêmes inscriptions que le premier)

En 1855, un second ossuaire toujours en forme de fortin fut élevé, et Thouzery, comme il l’avait fait déjà pour le premier, offrit deux canons qui figurent sur la plate-forme.

 
 
EXHUMATION 1862
                    
OSSUAIRE DES MILITAIRES FRANÇAIS
INHUMES DANS CE CIMETIÈRE EN 1854 - 55 - 56

6.  Monument des soldats français morts à Andrinople
 
ICI REPOSENT
LES RESTES DE 400 SOLDATS FRANÇAIS 
MORTS À ANDRINOPLE   1935

 
Monument militaire italien

En 1882, à la réunion du Comité permanent du 17 août, le délégué de l’ambassade d’Italie demanda un terrain pour l’inhumation des restes des soldats et officiers sardes morts pendant la guerre de Crimée, enterrés au cimetière militaire sarde de Yenikeuy.

Le 1er septembre de cette année, l’abbé Charles Testa, vicaire général et administrateur délégué du Cimetière, a fait parvenir à l’ambassadeur d’Italie le titre de propriété d’une concession gratuite  et à perpétuité, d’un terrain, face au monument commémoratif des Grands-Champs, destine à accueillir les restes des soldats et officiers sardes.

Cette concession se trouve dans le carré Saint-Laurent. Un monument commémoratif en forme de pyramide est élevé en 1883.

 
Monument commémoratif pour les soldats et officiers de l'armée sarde
La face antérieure du monument
 
L’inscription au-dessus de la porte du monument

LEUR PATRIE RECONNAISSANTE
A DÉSIGNÉ CET ENDROIT
COMME LE LIEU DE REPOS HONORABLE
DES SAINTS RESTES DES SOLDATS ITALIENS
QUI ONT PERDU LEUR VIE À L'HÔPITAL DE YENIKEUY
PENDANT LA GUERRE DE 1855-56
__________
1 8 8 3

 
 
Le blason au-dessus de l’inscription

Pour commémorer le centième anniversaire de la guerre de Crimée, la République d’Italie fit apposer sur le monument une plaque commémorative.
 

AUX SOLDATS HÉROIQUES DE L’ARMÈE SARDE
TOMBÈS PENDANT L’EXPÉDITION DE CRIMÉE
AUPRÈS DES FRÈRES D’ARMES
DE FRANCE GRANDE BRETAGNE ET TURQUIE
POUR LA DÉFENSE DES IDEAUX COMMUNS
ET POUR LA FUTURE UNITÉ DE LA PATRIE
LA RÉPUBLIQUE ITALIENNE RECONNAISSANTE
AU PREMIER CENTENAIRE  DE CETTE CAMPAGNE
1855 - 1955

 

Carré militaire italien de la guerre 1914-1918

A côté du monument commémoratif, on enterra les militaires italiens morts pendant la guerre de 1914-1918.
 
Carré militaire italienne
 


Carré militaire français de la guerre 1914-1918

Dans le carré Saint-Jean Chrysostome se trouve le carré militaire français de la première guerre mondiale. Le monument commémoratif est précédé de trois rangés de 36 tombes chacune, ce qui fait un total de 108 tombes particulières.

 
Carré militaire français de la guerre 1914-1918
 

Sur la face externe du monument commémoratif on lit:
-1914 – LA FRANCE A SES FILS – 1918-
 
A l’intérieur du monument, l’inscription:
“LES ANCIENS COMBATTANTS AUX CAMARADES DE STAMBOUL MORTS POUR LA FRANCE 1914-1918”, est suivie d’une liste de noms de Français d’Istanbul, donc Levantins.

Au-dessous de cette liste se trouve quatre vers d’une poésie de Charles Peguy intitulée "Heureux ceux qui sont morts”.
 

N.B. Le premier vers de la première strophe de cette poésie est ainsi: Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle

A l’intérieur de l’enceinte de ce carré, s’élève un beau monument aux inscriptions suivantes: AUX SOLDATS ET MARINS/ DU CORPS D’OCCUPATION/MORTS POUR LA FRANCE/1918-1923
 
 


La chapelle du cimetière

Le gouvernement ottoman avait remis à l’ambassade de France le firman daté de 1862-63 nécessaire à la construction  d’une chapelle dans le cimetière.

Le 23 avril 1863, Mgr. Brunoni posa la première pierre de la chapelle qui portait l’inscription suivante: “Beati mortui qui moriuntur in Domino” (Heureux ceux qui sont morts dans le Seigneur).

Le 11 octobre 1866, presque quatre ans après la bénédiction de la première pierre, la chapelle était presque finie.
Construite en forme de rotonde, la chapelle est surmontée d’une coupole recouverte de plomb.

 
La chapelle du cimetière en forme de rotonde

La partie extérieure est batie en pierre de taille de l’île de Cursola (Pierre de Trieste), tandis que l’intérieure est en briques de Livourne.

L’autel est placé dans un renforcement quadrangulaire saillant, appuyé sur le mur d’enceinte. La sacristie et la salle d’attente mortuaire sont placées sur les ailes de droite et de gauche de la chapelle.

 
Dans l’abside de la chapelle, au-dessus de l’autel se trouve la copie du tableau dit l’Assomption de la Vierge de Murillo (Bartolomé Esteban Murillo, 1617-1682, peintre baroque Espagnol), portant sur la partie inférieure du cadre l’inscription suivante: “Don de l’Empereur”. En effet ce tableau a été offert par Napoléon III, et transmis par la maréchal Niel, ministre de la guerre.
 
L'intérieur de la chapelle

La copie de l’Assomption de la Vierge de Murillo 

Le sol de la chapelle est recouvert d’un dallage en marbre de carreaux noirs et blancs, disposés en rayons s’échappant vers la périphérie. La partie centrale est occupée par un cercle de 1.38m de diamètre, formé d’incrustation en marbre de diverses couleurs.
 
Le sol de la chapelle

A l’intérieur, la chapelle est divisée en huit sections ou portiques figurés. L’un d’eux est occupé par la porte d’entrée, celui de face par le sanctuaire. Les deux portiques latéraux, donnent entrée, celui de droite, à la sacristie, celui de gauche, à la salle d’attente mortuaire, jadis salle des opérations de médecine legale.
 
Portique latéral droit
 
Portique latéral gauche

Les autres portiques, au nombre de quatre, n’offrent que des portes simulées, occupées soit par des pierres commémoratives, soit par les inscriptions des fondations pieuses faites au Cimetière.
 
Deux des quatre portiques simulés

Sur l’un des carreaux de la porte simulée de droite, à l’entrée , on lit l’inscription suivante:
 

Une autre inscription est la suivante:
 

MESSE FUNÈBRE
à la mémoire
des Soldats Italiens
décédés pendant la guerre
de Crimée 1855-56
à célébrer le 18 août
_________

1895
COMMANDANT TOMMASO CATALANI
Ambassadeur d'Italie
28 juillet

Une autre inscription est dédiée à François Alphonse Bélin:
 

La coupole qui s’appuie sur la corniche, et s’élève avec une hardiesse élégante, reçoit le jour de huit fenêtres dont la clé d’arc est formée d’une jolie moulure représentant un chérubin.
 
La coupole de la chapelle
 
Les fenêtres de la coupole avec les chérubins

L’autel, à l’origine en bois, a été restauré et complété par une table et une corniche tout  en  marbre en 1890. Les travaux avaient été financés, en grande partie, par le don d’une somme de 500 francs offerts par la famille Belin. L’administration fit graver au bas de l’autel, pour perpétuer le souvenir de la bienfaitrice, l’inscription suivante:” RESTAURÉ PAR Mme Vve BELIN, 1890”.
 
L'autel actuel de la chapelle date de 2010

A chaque côté de la porte de la chapelle se trouvent deux inscriptions l’une en français, l’autre en turc, résumant l’histoire de la chapelle.
 


 
Adresse: Rue de Teyyareci Fehmi, Osmanbey
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