Statue Commémorative de Mary Seacole
Mary Jane Seacole, également connue sous le nom de Mère Seacole ou Mary Grant est une infirmére jamaïcaine (née en 1805 et morte le 14 mai 1881) célèbre pour son travail et son engagement lors de la guerre de Crimée.
Comme Florence Nightingale, elle a soigné les soldats de l’armée britannique pendant la guerre de Crimée qui a fait 240 000 morts.
Mary Seacole est née à la Jamaïque d’un père écossais, soldat de l’Empire britannique et d’une mère afro-caribéenne, qui lui a appris les secrets de la médecine traditionnelle.
Mary épousa Edwin Horatio Hamilton Seacole le 10 novembre 1836 à Kingston. Elle a perdu son mari en octobre 1844, puis sa mère.
Au cours de l’épidémie de choléra de 1850, qui tua plus de 32 000 Jamaïcain, elle traita un grand nombre de patients et acquit ainsi une grande expérience.
En 1851 Mary Seacole rendit visite à son demi-frère qui habitait à Cruces (Dans l’état de Panama actuel) où elle fit face à une épidémie de chloléra. Elle commença à soigner les victimes et acquit ainsi une solide réputation ce qui lui valut de prendre en charge de nombreux patients pendant toute la durée de l’épidémie. Les riches payaient, mais elle soignait les pauvres gratuitement.
Lorsque les nouvelles de la guerre en Crimée atteignirent Panama, elle décida de retourner en Angleterre afin de s’engager comme infirmière bénévole.
Quand les troupes britanniques Jamaicaines furent expédiées en Crimée, elle décida de partir avec les soldats, mais on refusa ses services.
Entre temps parut une lettre dans le journal “The Times” qui fit réagir immédiatement le secrétaire d’état à la guerre. Celui ci prit contact avec Florence Nightingale pour qu’elle monte une équipe d’infirmières qui s’occupera des soldats malades et blessés. L’équipe fut formée en une semaine. Mary s’adressa alors à l’organisation d’infirmières dirigée par Florence Nightingale mais là non plus elle n’a pas été sélectionnée pour rejoindre le contingent de 38 infirmières choisies par Florence Nightingale. Dans son autobiographie de 1857, elle écrivit : « Est ce que ces dames ont refusé mon aide parce que mon sang coule sous une peau plus sombre que la leur ? »
Ces 38 infirmières sous la présidence de Florence Nightingale quittèrent l’Angleterre le 21 octobre 1854.
Mary décida alors de financer par ses propres moyens son voyage jusqu’en Crimée. Elle prit un bateau à vapeur néerlandais le 27 janvier 1855 pour arriver à Istamboul. Là elle visita l’hôpital où travaillait Florence Nightingale à Scutari. Elle la rencontra et lui fit part à nouveau de son désir de travailler avec elle. Devant son refus réitéré elle s’embarqua pour un voyage de quatre jours, à destination de Balaklava en Crimée.
Elle y installa des infirmeries de campagne jusque sur la ligne de front. Sur le champ de bataille elle a soigné les blessés parfois sous le feu. Son courage et son dévouement lui apportèrent une grande renommée parmi les troupes britanniques.
Le traité de Paris du 30 mars 1856 met fin à la guerre de Crimée (1853-1856). L’évacuation des armées alliées est totalement terminée à Balaklava le 9 juillet 1856. Elle est l’une des dernières à quitter la Crimée. À son retour en Angleterre, Mary Seacole est ruinée et en mauvaise santé.
Une information sur sa mauvaise situation financière paraît dans la presse britannique, à la suite de quoi elle reçoit des dons de personnalités importantes, ce qui lui permet le 30 janvier 1857 d’écarter la menace de faillite personelle qui pesait sur elle.
Un festival de bienfaisance, atirant des milliers de personnes fut organisé en sa faveur en juillet 1857. Le meme mois elle publia une autobiographie de 200 pages racontant ses voyages: “Les aventures extraordinaires de Mme Seacole dans de nombreux pays”. Ce fut la première autobiographie écrite par une femme en Grande-Bretagne. La dédicace fut dédiée au Major Général Lord Rokeby, commandant de la première division, et William Howard Russel qui écrit écrivit la préface : « J’ai été le témoin de son dévouement et de son courage ... et je crois que l’Angleterre n’oubliera jamais celle qui a soigné ses malades, qui a apporté aide et secours à ses blessés, et qui a effectué les derniers devoirs pour certains de ses illustres morts».
Mary Seacole meurt en 1881 à son domicile de Paddington, à Londres, d’apoplexie selon les rapports de décès. Elle est enterrée dans le cimetière catholique de Sainte Marie, Harrow Road, Kensal Green, à Londres.
Bien qu'elle soit devenue une personne célèbre à la fin de sa vie, Mary Seacole disparaît rapidement de la mémoire publique. Son travail en Crimée est éclipsé par celui de Florence Nightingale jusqu’à ces dernières années. Toutefois, à partir de 1970 il y a eu un regain d’intérêt pour elle et des efforts pour mieux faire connaître son engagement. Sa tombe est redécouverte en 1973, une cérémonie commémorative a eu lieu le 20 novembre 1973, et sa pierre tombale est restaurée à cette occasion par “la fondation du Commonwealth britannique des infirmières de guerre” et “le Lignum Vitae Club”. Une cérémonie commémorative célèbra également le centenaire de sa mort le 14 mai 1981.
Depuis les années 2000, l’histoire de la vie de Mary Seacole est entrée dans l’enseignement des écoles primaires du Royaume-Uni au côté de celle de Florence Nightingale. Le Baron Clive Soley, député de Londres, a lancé une campagne le 24 novembre 2003 pour ériger une statue en l’honneur de Mary Seacole à Londres. En 2004, elle arrive en tête d’un sondage en ligne sur les 100 plus grandes personnalités noires Britannique. En mars 2005, pour célébrer le bicentenaire de sa naissance, une exposition consacrée à Mary Seacole est inaugurée au musée Florence Nightingale de Londres. Prévue pour quelques mois, elle a duré deux ans, en raison de sa popularité.
L'achèvement de la statue a été rendue possible par une campagne de 12 ans, qui a permis de récolter 500 000 £ sur le nom de Mme Seacole. L’oeuvre est celle de Martin Jenning, sculpteur anglais né en 1957 qui vit et travaille à Oxford. Il est membre de la Royal British Society of Sculptors. La statue se trouve en face des chambres du Parlement dans le parc de l'hôpital St Thomas. L’inauguration officielle a eu lieu le 16 juin 2016. La statue de Seacole est érigée devant un disque de 4.5 mètres de haut.
Comme Florence Nightingale, elle a soigné les soldats de l’armée britannique pendant la guerre de Crimée qui a fait 240 000 morts.
Mary Seacole est née à la Jamaïque d’un père écossais, soldat de l’Empire britannique et d’une mère afro-caribéenne, qui lui a appris les secrets de la médecine traditionnelle.
Mary épousa Edwin Horatio Hamilton Seacole le 10 novembre 1836 à Kingston. Elle a perdu son mari en octobre 1844, puis sa mère.
Au cours de l’épidémie de choléra de 1850, qui tua plus de 32 000 Jamaïcain, elle traita un grand nombre de patients et acquit ainsi une grande expérience.
En 1851 Mary Seacole rendit visite à son demi-frère qui habitait à Cruces (Dans l’état de Panama actuel) où elle fit face à une épidémie de chloléra. Elle commença à soigner les victimes et acquit ainsi une solide réputation ce qui lui valut de prendre en charge de nombreux patients pendant toute la durée de l’épidémie. Les riches payaient, mais elle soignait les pauvres gratuitement.
Lorsque les nouvelles de la guerre en Crimée atteignirent Panama, elle décida de retourner en Angleterre afin de s’engager comme infirmière bénévole.
Quand les troupes britanniques Jamaicaines furent expédiées en Crimée, elle décida de partir avec les soldats, mais on refusa ses services.
Entre temps parut une lettre dans le journal “The Times” qui fit réagir immédiatement le secrétaire d’état à la guerre. Celui ci prit contact avec Florence Nightingale pour qu’elle monte une équipe d’infirmières qui s’occupera des soldats malades et blessés. L’équipe fut formée en une semaine. Mary s’adressa alors à l’organisation d’infirmières dirigée par Florence Nightingale mais là non plus elle n’a pas été sélectionnée pour rejoindre le contingent de 38 infirmières choisies par Florence Nightingale. Dans son autobiographie de 1857, elle écrivit : « Est ce que ces dames ont refusé mon aide parce que mon sang coule sous une peau plus sombre que la leur ? »
Ces 38 infirmières sous la présidence de Florence Nightingale quittèrent l’Angleterre le 21 octobre 1854.
Mary décida alors de financer par ses propres moyens son voyage jusqu’en Crimée. Elle prit un bateau à vapeur néerlandais le 27 janvier 1855 pour arriver à Istamboul. Là elle visita l’hôpital où travaillait Florence Nightingale à Scutari. Elle la rencontra et lui fit part à nouveau de son désir de travailler avec elle. Devant son refus réitéré elle s’embarqua pour un voyage de quatre jours, à destination de Balaklava en Crimée.
Elle y installa des infirmeries de campagne jusque sur la ligne de front. Sur le champ de bataille elle a soigné les blessés parfois sous le feu. Son courage et son dévouement lui apportèrent une grande renommée parmi les troupes britanniques.
Le traité de Paris du 30 mars 1856 met fin à la guerre de Crimée (1853-1856). L’évacuation des armées alliées est totalement terminée à Balaklava le 9 juillet 1856. Elle est l’une des dernières à quitter la Crimée. À son retour en Angleterre, Mary Seacole est ruinée et en mauvaise santé.
Une information sur sa mauvaise situation financière paraît dans la presse britannique, à la suite de quoi elle reçoit des dons de personnalités importantes, ce qui lui permet le 30 janvier 1857 d’écarter la menace de faillite personelle qui pesait sur elle.
Un festival de bienfaisance, atirant des milliers de personnes fut organisé en sa faveur en juillet 1857. Le meme mois elle publia une autobiographie de 200 pages racontant ses voyages: “Les aventures extraordinaires de Mme Seacole dans de nombreux pays”. Ce fut la première autobiographie écrite par une femme en Grande-Bretagne. La dédicace fut dédiée au Major Général Lord Rokeby, commandant de la première division, et William Howard Russel qui écrit écrivit la préface : « J’ai été le témoin de son dévouement et de son courage ... et je crois que l’Angleterre n’oubliera jamais celle qui a soigné ses malades, qui a apporté aide et secours à ses blessés, et qui a effectué les derniers devoirs pour certains de ses illustres morts».
Mary Seacole meurt en 1881 à son domicile de Paddington, à Londres, d’apoplexie selon les rapports de décès. Elle est enterrée dans le cimetière catholique de Sainte Marie, Harrow Road, Kensal Green, à Londres.
Bien qu'elle soit devenue une personne célèbre à la fin de sa vie, Mary Seacole disparaît rapidement de la mémoire publique. Son travail en Crimée est éclipsé par celui de Florence Nightingale jusqu’à ces dernières années. Toutefois, à partir de 1970 il y a eu un regain d’intérêt pour elle et des efforts pour mieux faire connaître son engagement. Sa tombe est redécouverte en 1973, une cérémonie commémorative a eu lieu le 20 novembre 1973, et sa pierre tombale est restaurée à cette occasion par “la fondation du Commonwealth britannique des infirmières de guerre” et “le Lignum Vitae Club”. Une cérémonie commémorative célèbra également le centenaire de sa mort le 14 mai 1981.
Depuis les années 2000, l’histoire de la vie de Mary Seacole est entrée dans l’enseignement des écoles primaires du Royaume-Uni au côté de celle de Florence Nightingale. Le Baron Clive Soley, député de Londres, a lancé une campagne le 24 novembre 2003 pour ériger une statue en l’honneur de Mary Seacole à Londres. En 2004, elle arrive en tête d’un sondage en ligne sur les 100 plus grandes personnalités noires Britannique. En mars 2005, pour célébrer le bicentenaire de sa naissance, une exposition consacrée à Mary Seacole est inaugurée au musée Florence Nightingale de Londres. Prévue pour quelques mois, elle a duré deux ans, en raison de sa popularité.
L'achèvement de la statue a été rendue possible par une campagne de 12 ans, qui a permis de récolter 500 000 £ sur le nom de Mme Seacole. L’oeuvre est celle de Martin Jenning, sculpteur anglais né en 1957 qui vit et travaille à Oxford. Il est membre de la Royal British Society of Sculptors. La statue se trouve en face des chambres du Parlement dans le parc de l'hôpital St Thomas. L’inauguration officielle a eu lieu le 16 juin 2016. La statue de Seacole est érigée devant un disque de 4.5 mètres de haut.
Adresse:
Lambeth, Londres SE1